Bourse : qu’est-ce que le stock picking ?


Cinq piles de pièces de monnaie, de la plus petite à la plus grosse

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Bien choisir ses actions n’est pas donné à tout le monde. Chaque investisseur a sa stratégie pour repérer les entreprises les plus prometteuses de la cote, dont les titres sont idéalement sous-évalués par rapport à la tendance du marché. Parmi ces méthodes de sélection, le « stock picking » semble apporter le plus de résultats. Zoom sur une stratégie bottom-up.

Le bottom-up VS le top-down : la part belle aux entreprises

Le stock picking répond à une logique de bottom-up, contrairement à la stratégie top-down. Selon cette dernière, l’investisseur choisit tout d’abord un marché (français, anglais, américain, européen, mondial, etc.), puis un secteur d’activité et enfin des entreprises. Il se fonde alors sur des données macroéconomiques.

Au contraire, le stock picking invite à se focaliser sur l’entreprise et ses qualités. On commence par l’intérieur pour, petit à petit, obtenir une vision globale du marché. L’investisseur trie tout d’abord les entreprises qui répondent à tous les critères qui l’intéressent puis il vérifie si les prix des titres correspondent à ceux des sociétés du même secteur.

 

Vue en contre-plongée d'un immeuble de bureaux où se reflète le ciel

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La démarche du stock picking : le tri des entreprises

Le stock picking permet de personnaliser et de gérer librement sa sélection de titres. L’investisseur peut rentabiliser son PEA (Plan d’Epargne en Actions) en se focalisant sur le rendement potentiel de ses actions. Cette méthode demande toutefois beaucoup de patience et de temps, puisqu’il faut assurer le suivi des entreprises et étudier leurs données financières.

La première étape est toujours la plus fastidieuse. Il faut définir différents critères qui serviront à filtrer plusieurs entreprises. On peut par exemple s’attarder sur le taux du Plan d’Epargne Groupe (PEG), le ratio cours sur bénéfices (« price-earning ratio » ou PER) ou encore le taux d’endettement financier, idéalement inférieur à 50%.

Pour cela, il existe des outils en ligne afin d’aider les investisseurs à trier plus rapidement les sociétés. Google propose un service assez bien élaboré, le Stock Screener, qui permet de raffiner la recherche grâce à de nombreuses valeurs.

 

Gros plan sur une main qui pointe une courbe financière d'un stylo

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L’art de bien choisir ses actions : la sélection des titres

Après avoir obtenu une liste d’entreprises qui répondent à tous les critères souhaités, l’investisseur doit analyser les bilans comptables. Pour ce faire, il faut évidemment avoir une certaine maîtrise des analyses fondamentales et techniques.

Il ne s’agit pas de spéculer ou d’être approximatif. Pour remplir judicieusement le portefeuille de valeurs mobilières d’un OPC (Organisme de Placement Collectif), la sélection des titres doit être rigoureuse. L’investisseur doit s’assurer que ses choix ne sont pas en contradiction avec les tendances du marché global, ce qui pourrait être le signe d’un mauvais placement.

 

Le stock picking est aujourd’hui utilisé par de nombreux investisseurs. Plus fastidieuse mais bien plus précise que la méthode top-down, cette stratégie de sélection a fait ses preuves. Elle permet à la personne d’investir dans des entreprises qui lui ressemblent et qui répondent à ses valeurs. Alors, prêt à choisir vos actions grâce à la façon bottom-up ?